La grotte d'Eris

*Bon... encore laissé tout seul en arrière, comme d'habitude...

Pensa t'il. Il roula des yeux puis fit apparêtre un trou noir. Il y entra et disparut, le trou après lui...

Eris réapparu devant son trône, dans son royaume à elle, qu'on surnommait, le monde du chaos...ce mot lui donnait toujours le goût de tuer...C'était existantielle pour elle...De plus, c'était une flatterie. Elle s'assoya sur la chaise royale et regarda tous les mouvements des nains et des gobelins qui travaillaient.

- Nous allons faire la guerre! assura-t-elle avec un brin de folie. Et c'est pour cela que nous allons la gagner!

Les travailleurs crièrent leurs contentements avec force et se remirent au boulôt. Il ne restait que très peu de temps avant cette guerre et il fallait être bien prêt.

Un trou noir apparut et Demog en sortit. Il se dirigea vers Eris:

-Salutation, Eris. J'ai de bonnes nouvelles pour vous.

Demog avait un large sourire aux levres.

Eris était sombre à l'idée de préparé une guerre avec le royaume du mal. Ca s'annoncait bien... Elle regardait ses griffes ensanglanté avec facination lorsque Demog arriva. La démone tourna le regard vers celui-ci, un sourire sadique aux lèvres.

- Quelles sont-elles? demanda-t-elle sèchement.

-La jeune tabaxie. Elle est maintenant à nous. Elle à complètement changer, autant physiquement, mentalemt et avec ses pouvoirs magiques. J'ai réussit à l'ammener à nous et je lui apprendrais à utiliser ses pouvoirs contre notre ennemi commun. Elle veux déjà tuer les gobelins que je lui ais laissé, qui sont dans mes appartements privés. Son coeur s'est noircit rapidement.

Espérant que ces nouvelles plairaient à Eris, Demog attendit qu'elle dise quelque chose, avant de continuer.

Eris trouvait que tout allait de pire en bien...pour elle bien sûr. "Puisse les ténèbres enterré le monde du bien et les térrasser pour le reste de leur vie..." se dit-elle avec bonheur.

- Bien. J'espère qu'elle se porte bien, sinon se sera toi qui paiera le prix, Demog...et je crois que tu le sais.

Au bout d'un moment, elle marqua une pause et arqua un sourcil.

- Pourquoi cela t'a-t-il pris autant de temps pour venir me donner que quelques nouvelles?

Demog mit un genou à terre la tête baissé:

-Elle va bien, Eris... Le temps à été long, car ce temps à été pour la rendre notre, la convaincre que sa place est parmi nous et non à Aïkadaé...

*Elle ne dois pas savoir le reste... pas maintenant...*

Demog jetta un coup d'oeil atif sur Eris, pour voir comment elle réagissait.

Invité

Le dragon se déposa juste devant la grotte d'Eris et il laissa descendre son maître et son invité.

Son aura arrête ici Sire Axel et elle n'est nul part. Si elle n'Est pas ici, je crois bien qu'on lui à retirer son aura de lumière.

Angel entra dans la grotte, durant le sommeil des dragon de pierres, et surprise, elle vit Demog et Eris tout en montrant un sourire de satisfaction.

Tiens tiens..deux êtres maléfiques qui capture les petits enfants.

Demog tourna la tête par dessus son épaule. Voyant Angel aprocher et un homme derrière, Demog se leva et se montra imposant et assez menaçant:

-Que faites vous ici? Nous n'avons rien ici qui vous appartiennent!

Il avança de quelques pas, mais resta hors de porté d'Angel. Puis, il reprit la parole:

-Nous ne sommes pas des voleurs d'enfants, maléfique oui, même trèès maléfiques, mais aucunement voleurs d'enfants! Alors retournez d'où vous venez, vous n'avez rien à faire ici!

Demog mit la main sur la poigne de son épée, tout en la laissant engainé, en cas où il devrait combattre les nouveux visiteurs.

Eris ne bougea pas d'un cil et attendit seulement que Demog se taise. Pourquoi parler lorsque l'on a des visiteurs....Elle les acceuilla avec un sourire sadique en coin. Elle vit Angel et Axel un peu plus loin, à l'entrée, entre les deux dragons de pierre ( ils ne peuvent pas être détruits, mais seulement en contrôle...si vous voyez ce que je veux dire ). En levant le doigt, ceux-ci capturèrent le dragon avec force, sans faire de mal aux visiteurs. Eirs décida qu'elle préfèrait négocier, puisqu'elle n'avait plus la fille du chef d'armée.

- J'espère que votre visite me vaut quelque chose, sinon je serai contrainte de vous expulser....par les ténèbres. décida-t-elle en faisant de ses cheveux, des flammes bleues tournoyant dans le vent.

On pouvait voir des gouttes d'eau tomber quelques fois le long des mèches pour ensuite passer à une autre, ainsi de suite. Ses yeux étaient rouges vifs comme le sang. Elle resta tout de même sur ces gardes, car ils avaient réussi à passer les dragons sans se faire arrêter.

- Il a raison. appuya-t-elle Demog. Que faites-vous ici ?

Invité

Angel fit apparaître son épée à double lame puis elle la fit tourner autour d'elle.

Je ne suis pas ici pour combattre mais je veux seulement avoir la petite de Axel. Je sais que vous l'avez enlever et juste en vous regardant je le sens. Donner la à son père. elle n'est pas vôtre. Du moins dite moi ce que vous lui avez fait, exiga t'Elle.

Demog jetta un regard furtif sur Eris. Puis remit le regard sur Angel:

-Qui êtes vous pour venir faire vos règles chez nous!?! Puisque nous vous disons que votre fille n'est pas ici! Alors repartez et cherchez ailleur! Si vous ne voullez pas de problèmes, écoutez mes paroles!

Ne montrant aucunes peur, les nains et les gobelins avaient arrêtés de travailler et regardaient la scène qui se passait sous leurs yeux. Demog ne prêta pas attention aux nouveaux regards rivés sur eux, puis il continua de parler:

-Si la fille serait ici, elle serait enchaîné et en train de travailler, comme ces nains et ces affreux gobelins! Réfléchissez-y un peu, quesque vous voudriez que l'on fasse d'autre d'une fillette sans importence!?

Sur ces derniers mots, Demog avait eut un léger sourire, sachant que cela allait surement les faire réagir.

Invité

Axel avait revêtu son grand heaume, mais ouvert sa visière. Épée au fourreau. Il les regarda d'un regard détaché d'émotions, son visage de glace ne fixait ni Eris, ni Demog. Il regarda les pauvres esclaves s'acharner à la sombre tâche. Puis au bout d'un instant, il effleura du regard les yeux de l'élue et son protecteur. Puis regarda à nouveau les esclaves.

Puis simplement, prit sa flûte et se remit à jouer. Un air différent, d'une octave plus haute qu'à l'habitude, et un air moins joyeux. Cela ressemblait tout d'abords à une chanson remontante de prisonniers... puis marqua une grande pause. Pendant laquelle, il posa genou à terre et prit une poignée de terre ou de petits cailloux, la serra, puis la fit jouer sur ses doigts, ferma les yeux et la fit couler sur son front, puis laissa retomber l'excédent. Il se releva, et regarda exactement à l'endroit où avait été retenue sa fille.

Puis repris sa mélodie, mais cette fois, on discernait nettement un air funestre. Mais la musique semblait tellement différent, à un point inquiétant, de ce que l'on entendait dans la grotte. De la Lumière dans les Ténèbres. Puis joua en fermant les yeux et en baissant la tête.

Puis la fameuse présence fantôme se refit sentir. Et puis ce fut comme si les occupants maléfiques de la grotte ne se sentaient plus seuls, comme si quelque chose les surveillait. Puis des petits cailloux se mirent à tomber ici et là, sans raison apparante.

Puis une simili-semi-ombre passa au-travers le champ de mineurs, sans que cela ne puisse être expliqué... puis le phénomène se reproduisit. Et puis les goblins et les nains, petit-à-petit, commençèrent à s'inquiéter, surtout avec les bouts de granits qui tombaient. À une cadence anormale... un début de panique les gagna... le travail se mit à cesser, puis ils allaient dans tous les sens.

Puis une pause; Axel prit une graine de plante dans un flacon, conservée dans un étrange liquide, puis l'enterra dans une surface de terre. Puis repris sa mélodie, et accéléra le rythme. Puis les phénomènes se reproduisaient en suyivant le rythme de la musique. Ce qui accru la panique des ouvriers... puis on vit une tige émerger de la motte de terre... puis une autre dans une fissure à côté... la première grandissait à vue d'oeil... puis des tas d'autres apparurent, et grandissaient dans un élan régulier, les plus anciennes grandissaient plus vite... la première attenit les trente centimètres, et il y en avait une vingtaine... et certaines émergeaient même des parois rocheuses...

Eris et Demog se sentaient comme surveillés. Puis comme si la grotte semblait tout-d'un-coup du côté d'Axel... qui semblait du côté de la nature...

**L'ignorance (pensa-t-il) est la cause de la peur.**

Puis enchaîna et fini sur une note incertaine. Puis rangea sa flûte après avoir laissé un baiser sur elle. Puis garda les yeux fermés. Mais il voyait, sentait, goûtaient, entendait, ressentait tout ce qui se passait à présent dans la grotte. Puis regarda vers le bas, les yeux fermés. Puis se mit à genoux et sembla méditer... comme pour entretenir ce fameux mystère. Il attendait sa réponse. Les plantes grandissaient de plus en plus, la première atteignait à peine le mètre. Se répendant en longeur jusqu'aux deux être maléfiques.

Si Eris ou Demog choisissaient d'attaquer, ou de faire un faux mouvement, des liannes émergèrent d'un endoit où ils ne s'y attendent pas et les saisissent par les pieds, les enfargeant, puis tentant de les immobiliser (enchevêtrement).

Ou, s'ils parviennent à y échapper, des roches leur tombent dessus. Sinon, la panique devient totale chez les nains et les goblins. Sinon ou encore si ça continue, il reçoivent des flèches et des coups d'épée sans savoir d'où ils proviennent, avant même qu'ils ne s'en rendent compte.

** Ma fille... parle-moi... où es-tu... (pensa-t-il)**

Puis des mots volèrent en l'air, de sa voix, mais ses lèvres ne remuaient pas.

- Je sais que ce n'est pas vous, mais le mal qui vous habite. Mais nul ne privera père de fille. Ou fille de père. Personne. Pas même vous... où ceux en vous. J'ignore où est ma fille, et c'est pour cela qui je suis venu. Vous l'avez pris, c'est donc vous qui pouvez me répondre. Avez-vous déjà connu cette peine? Cette souffrance qui est en moi? La souhaitez-vous à autrui? Où en sommes-nous rendus... massacrer des innocents avant même le début des batailles décisives. Et je ne veux aucun problème; c'est pourquoi nous sommes ici.

Invité

Angelika, armé de son épée, s'entraînait dans la grotte..le refuge de Demog et elle attendait impatiament.

Demog m'avait dit que ça ne lui prendrait pas beaucoup de temps et voilà que ça fait au dessus d'une heure qu'il est partit.

En balayant la grotte du regard, elle ne trouva aucun activité à faire mais un voix se fit entendre dans sa tête. Comme un murmure dans son oreille et elle reconnaissait bien cette voix. C'étais celle de son père mais maintenant que les ténèbres l'avaient habité, elle ne ressentait plus rien pour lui mais seulement de la haine.

Au fond du coeur de la jeune princesse, brillait encore une lueur d'espoir pour qu'elle redevienne un jour elle même mais qu'elle personne serait capable de lui redonner goût à la lumière?

La voix devenait de plus en plus forte dans sa tête alors tout bonnement elle répondit:

*Père?*

Celui-ci ne pouvait pas vraiment localisé l'endroit car elle était dans une autre dimension.

[ce qui est souligner vous concerne..du moins Axel]

-Useriez vous de vos pouvoir pour essayer de nous faire peur? Vous voyez bien qu'il n'y a que les esclaves qui s'énervent. Que diriez vous si j'utiliserais mes pouvoirs, ici, contre vous?...
...Et pour ce qui est de votre fille, je vous ait déjà répondu, elle n'est pas ici.

La peur n'avait pas atteint Demog, il se contenta de garder le sourire aux lèvres. Il leur tourna dos et alla rejoindre Eris. Il lui chuchotta, sans que les deux autres puissent entendre:

-Devrions nous leur dire où se trouve la fille, ou on les fait partir sans leur donner d'avamtages d'informations?

Invité

Axel eut un moment de surprise, puis replongea dans sa semi-transe. L'arrogance de Demog, qui ne pouvait qu'être fou de ne pas avoir peur, le déconcertait... les mots apparurent autour de la tête de Demog sans que les lèvres d'Axel ne remuent...

- La peur n'est que superficielle. Sa source est en vous. Ceux qui émanent la peur ne peuvent qu'en être des victimes potentielles... vous me cachez où est ma fille. Vous faites l'innocent... vous ne pouvez pas me cacher votre effroi. Et qui vous dit que ce que vous voyez est vrai? C'est ce que vous ne voyez pas que vous devriez craindre...

Ayant fait fi de ce qui se passait, mais ayant proféré des menaces sur un ton innaproprié, les plantes gagnèrent sous les pieds de Demog. Il n'eut pas mal; bien au contraire.

Lentement, mais sûrement, les lianes grimpèrent le long des jambes de Demog, puis le long de tout son corps. Mais il ne sentait aucune intention négative, ni rien d'alarmant... au contraire, le contact des plantes le rassuraient, puis un désir de redevenir nourisson l'envahit, la soif de se laisser aller.

Puis les lianes finissaient tout doucement par l'envelopper. C'était si confortable, ni humide ni sec, tout simplement moelleux, et en plus, il était massé... puis des morceaux d'armure semblaient se détacher, comme un fardeau qui tombait de ses épaules, se sentant de plus en plus léger... et l'odeur était si relaxante...

- Chhhhut... calmez-vous... reposez-vous...

Via la terre et la roche, à présent qu'il était en symbiose avec la grotte, tout ce qui se passait dans la grotte revenait au système nerveux d'Axel.

- Devrions-nous leur dire où se trouve la fille, ou on les fait partir sans leur donner d'avantage d'informations?... Pourquoi le dissimulez-vous? Pourquoi nous mentir? Craignez-vous donc la vérité? Qu'elle soit sue?

Et puis il sentit alors une réponse naître en son coeur... celle de sa protégée... mais il ne pouvait perçevoir ce qu'elle ressentait à l'intérieur de son coeur, à ce stade-ci...

** Tout va bien... ô ma fille, pardon, je n'ai pas pu te retrouver à temps... mais à présent, je suis là... dis-moi où es-tu? (pensa-t-il)**

Le chaos devint total chez les mineurs... puis les effondrements devinrent plus réguliers, et ils se mirent à fuir dans toutes les directions... puis des gros rochers leur tombèrent dessus... puis la carrière fut entravée, puis les trous furent rebouchés... mais ne se rendirent pas au niveau où étaient les quatre et le dragon.

Si Demog tente de résister, il sent qu'il a du mal à contracter ses muscles à cause des lianes qui le recouvrent partout, et ses membres sont immobilisés. Il ne peut pas faire de mouvements, son épée lui est retirée...

Eris avait regardé la scène avec beaucoup d'amusement. Tout semblait avoir pris une toute autre tournure pour l'élue, mais elle fit mine de ne pas montrer sa joie que par un sourire. Premièrement, son protecteur était prisonnier de plante qui l'empêchait de produire tous mouvements brusques, deuxièmement, ces mineurs devenaient de plus en plus fous, malgré leurs chaînes qui les retenaient en place. Troisièmement, son monde chaotique était détruit.

-Que c'était délicieux d'entendre cet homme jouer de son instrument, non Demog? dit-elle sarcastiquement, les yeux rivés vers son peuple. Il lui faudrait des amis pour l'accompagner dans ses balades....des petites fausses notes.

La démone avait suivit ses pensées sans même bouger d'un cheveu. Elle n'était pas craintive face à la mort ni face aux autres. Elle gardait toute fois, une certaine crainte du méconnu...

- Les arbres ne vivent pas dans les cavernes, elles meurent, assechées, sans la lumière du jour et sans eau. raisonna-t-elle facilement en illuminant l'endroit sombre.

En quelques secondes, les plantes grimpantes se fanèrent jusqu'à tomber en petit morceaux bruns, tout étalé sur le sol.Eris regarda Axel d'un air mystérieux.

- Votre fille n'est pas ici. Demog, ammène-la, ici.

Demog alla récupérer sa lame, puis alla voir Eris pui lui chuchotta quelque chose:

-Attendez un instant, Eris... Je crois avoir une chose ou deux à dire à nos invités, avant d'aller la chercher...

Demog se retourna vers Axel, puis, en quelques instants, Demog laissa son apparence d'humain pour devenir une ombre, on ne pouvait rien voir que de lui. Après un instant, on entendit la voix de Demog dans toute la grotte:

-Vous dites que nous avons peur, monsieur, mais en vérité, c'est vous qui avez peur! Car vous êtes le seul, ici présent, à user de ses pouvoirs, contre son... adversaire! Cessez maintenant ces sorts, ou sinon, vous en payerez le prix!

Demog marchait sans faire de bruits de pas, car il ne touchait aucunement le sol, il flottait au-dessus de celui-ci. Pendant qu'il parlait, il n'avait pas arrêté de marcher, d'un endroit à l'autre, ne laissant pas le temps à ses adversaires de le localiser. Il lui arrivait aussi, pendant qu'il parlait, de monter plus haut dans la grotte, pour voir la scène de plus haut. Il évitait les pierres qui passaient, soit parce-qu'elles passaient à côté de lui, ou elles passaient tout simplement à travers de lui. Demog continuait de marcher de la façon de tento, puis il reprit la parole, faisant antendre sa voix dans toute la grotte:

-Alors, Axel!? Décidez-vous!... Je vous propose ceci; vous retournez dans votre royaume, tout en arrêtant vos sorts et vous pourrez avoir la chance de revoir cotre fille! Si vous décidez de rester ici, continuant vos minables sortillèges, vous ne reverez pas votre fille!...
...Plus vite vous partirez d'ici, plus vite vous pourrez voir votre fille et moins vite vous partirez, moins vite vour pourrez revoir votre fille. Qu'en dites-vous, Axel!?...
...De toute façon, vous n'avez pas le choix! Seulement moi peux savoir où elle est et seulement moi peux aller la chercher! Si cela me plait, bien sur. Alors, repartez tout de suite, en arrêtant vos sortillèges et vous pourrez revoir votre fille, si vous vous comportez bien.

Demog continuait de se promener, invisible pour tous, attendant une réponse, ou qu'Eris lui ordonne quelque chose...

Eris ne prit pas le temps de laisser parler ses invités et fusilla Demog de son regard noir, lorsqu'elle était en colère.

- Que caches-tu Demog? demanda-t-elle en arquant un sourcil. J'aurais voulu discuter avec la fillette.menti la démone avec un sourire léger.

-Si vous le dites, Eris... J'espère que vous savez ce que vous faites...

Demog se fit apparêtre un trou noir et disparut pour de bon, sans que les autre le sachent. Le trou noir se referma...

Invité

Les lianes fânèrent puis tombèrent... les mots flottèrent sans que les lèvres d'Axel ne remuèrent.

- Pouvoir? Je n'ai rien fait. Les plantes ont choisies.

Le vaillant protecteur se sauva dans le portail. Axel ouvrit les yeux. Il avait tenté d'épargner les innocents des concéquences au mal qui les habitait, mais sans succès. Il ne pouvait pas les sauver. Il n'était pas un archevêque sermonant, mais un chef d'armée combattant. Il se releva et abaissa la visière de son heaume. Puis s'adressa à l'intention d'Eris.

- Qu'avez-vous donc à gagner ainsi? Que voulez-vous marchander? Vous ne ferez que vous attirer les foudres d'Aïkadaé.

Axel salua Eris, puis les tremblements de terre se firent sentir, mais Axel n'en semblait pas gêné, comme s'il savait exactement ce qui se passait.

- Je vais rentrer, mais avec ma fille. Je sais que ce n'est pas votre faute. Il y a fort longtemps, j'étais perdu, croyant que la Vérité résidait en les ténèbres. J'ai donc suivi cette voie, puis je me suis rendu compte que ce n'était là que mensonge et tromperies. Le mal ne fait que penser à son propre profit. Vous croyez que c'est de la loyauté aveugle, celle que votre protecteur, et les vôtres vous lie? Ils n'ont pas plus d'égard pour vous que vous n'en avez pour eux. Si vous continuez ainsi, vous allez mourrir dans un enfer, le même que celui dans lequel vous vivez. Appaisez votre âme et regardez les choses en face: ce n'est qu'en écoutant votre conscience que vous trouverez la bonne voie. J'aime ma fille. Vous allez me détruire à l'intérieur si vous lui touchez, certes, mais cela ne vous procurera aucun avantage militaire.

Il la fusilla du regard. Les tremblements grondaient de plus en plus. Une ombre passa derrière Eris, puis quelques autres, indiscernables.

- Je vous en conjure, je ne tiens pas à faire couler le sang inutilement. Je ne veux pas vous blesser. Mais je ferai tout ce qui est nécéssaire pour récupérer ma fille.

- J'ai demandé à mon protecteur d'emmener votre fille. répondit-elle d'une voix sincère et neutre.

Elle semblait touché par le court discours d'Axel, mais en même temps, elle n'était pas présente complètement. Eris cherchait où se trouvait Demog, mais elle ne le repéra pas sur ce monde... En revenant à elle, la démone remarqua le regard du chef d'armée qu'il posait sur sa propre personne.

- Je ne marchande pas avec ceux qui n'ont qu'un seul but. Je ne raconterai pas ma génèse a tous ceux qui passe ici. Ce serait du temps perdu. Mais je ne peux pas arrêter de penser à la haine et la honte qui me ronge depuis ma naissance. Honte de ce monde, de ce nom, de ce royaume, de ces gens....et la haine que j'approuve est plus grande que celle que vous me portez pour votre fille. Être rejeté et laissé à soit-même est ignoble! injuste et stupide! hurla-t-elle en crescendo. Je ne laisserai jamais personne se mettre à travers mon destin...

Le trou noir réaparut et deux chevaliers noirs en sortirent, l'un plut petit et moins large que l'autre. (Le trou noir se ferme derrière eux) Les deux portaient une armure draconiques complètes, casque comprit (vous ne voyez pas les visages et les armures ressemblent à celle sur mon avatar). Le tremblement de terre les surprirent, au début et se hatèrent d'aller aux côtés d'Eris. Le grand chevalier noir mit la main sur l'épaule du plus petit, pour lui dire de ne pas bouger et de rester tranquille, puis il s'adressa à Eris, dans le langage des démons:

-La voila, Eris. Elle porte maintenant les armures de son maître et mentor, qui se trouve à être moi... Que désirez-vous maintenant, Eris?

Invité

Axel semblait incrédule face à la dernière remarque de Eris. Puis releva sa visière pour regarder Eris dans les yeux. D'une voix calme, il enchaîna:

- Marchander? Vous croyez vraiment que si je n'avais qu'un seul but j'aurais donné ma vie pour Aïkadaé? Non, je ne crois pas.

D'une voix plus froide, il continua:

- Vous croyez vraiment que vous êtes la seule en ce monde à souffrir? Vous croyez sans aucun doute que je parlerais ainsi du mal si je n'aurais jamais été confronté à la tentation au point d'y céder? Vous! Vous! Ça ne vous arrive jamais de penser que d'autres comme vous ont vécu pareil calvaire, mais n'ont pas pour autant opté pour faire subir à leur tour pareille chose à autrui? Vous croyez que cela vous ramènera en arrière? Non, le passé est derrière. Vous l'avez fait pour survivre au début, puis cela ne fut que votre seul univers. Parce que vous ne connaissez pas le bien. Je peux vous offrir cette alternative... vous ne pouvez pas vous venger sur les autres pour les tords que vous avez subi. C'est une lutte contre vous seule.

Puis regarda vers le sol, puis ferma les yeux.

- La haine que je vous porte... comme si je pourrais envoyer de telles paroles sans me regarder moi-même... J'ai grandis dans un village. C'était mon univers, un simple petit village pendant environ une paire de décénies. Puis le village fut raidé par des bandits. Tout ce que j'avais connu jusqu'alors... brûlé, torturé et tué sous mes yeux. Puis une semaine plus tard, j'étais aux côtés de ce même gang. Puis nous avons attaqué un village, comme le mien le fut...

Il se mordit les lèvres... il était important de se rappeler, aussi étrange que cela puisse parraître... les oublier les tuerait et engendrerait des fantômes du passé encore plus puissants. Puis continua:

- Je me souviens de l'expression sur leurs visages. Ce gang avait fait d'un jeune elfe sans connaissance du monde extérieur un tueur immonde. Je me suiviens particulièrement. Une femme portant un enfant s'était enfargé devant moi. La peur se lisait dans son visage. Elle a tenté de crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Je lui ai pris l'enfant... elle a tout donné pour le retenir, puis a lâché prise... ses forces l'abandonnèrent. Je le tenais par la patte gauche, il pendant vers le sol, pleurant. Sa mère est morte en le voyant dans cette position... puis j'ai approché l'enfant d'un feu de bâtiment... je lui ai mis la tête dans les braises...

Son visage se crispait. Il se refrogna, pris une grande respiration et continua:

- Ce fut ainsi tout le temps... ces nourissons que j'ai saigné... les os de ces enfants que j'ai broyés... ces femmes que j'ai violées puis tuées... ces hommes que j'ai tué à petits feux... plus lâchement les uns que les autres. Jusqu'à ce que nous soyons écrasés par un gang plus puissant. Comme cela, une règle des ténèbres...

Puis releva la tête et la regarda à nouveau.

- Le destin m'avait trahi à nouveau. Je fus laissé à moi-même et j'ai trouvé ma voie qui m'a menée ici. Et je resterai du côté du bien. Vous croyez vraiment que je vous déteste pour avoir arraché une fille à son père? Même ma propre fille. Je vous vois, et je me vois avant. Les ténèbres ne feront que vous y plonger plus profondément à l'intérieur. Ne venez pas me dire que je ne sais pas de quoi je parle.

-Vos paroles sont belles, maître Axel, mais Eris a déjà son camp. Vous avez choisis le bien et elle le mal. L'un ne peut vivre sans l'autre, comme le jour et la nuit. Tous font des choix difficiles, mais tous nous mènent à la même fin... la mort. Certaines morts arrivent avant d'autres et d'autres semblent ne jamais arriver. Même les seigneurs elfes meurent un jour, que ce soit contre ou de le plein gré...
... Alors cessez d'embêter Eris avec vos histoires, car elle ne changera pas son camp... Dites moi, Axel, quel âge avez vous, exactement, vous me semblez bien jeune, pour un elfe...

La voix de Demog avait changé, de sorte qu'Axel ne puisse le reconaître tout de suite. Mais Demog avait l'air plus calme que lorsqu'il était partit, pour aller chercher Angelika...