Près de la falaise, dans la forêt sombre [aucune inter.]

{ je vous explique...En fait, Eris est seule ici. "L'écriture est de la même couleur, puisqu'il s'agit d'une illusion chacun des personnages qu'elle voit." Elle est en fait devenue folle.^^' mais les actions étaient par sa faute. Elle se fait du mal.^^' elle est devenue folle à un grand point... }

Dès qu'elle entra dans ses bois, Eris fut parcourut d'un léger frison. Signe qu'elle s'approchait de son objectif. Il était simple; Trouver un tronc gris. Pourtant dans cette forêt, les arbres étaient tous de la même couleur, soit noir. D'un pas sûr, elle avançait à travers les branches. Après quelques heures à marcher, elle se tanna et s'accrocha à un arbre comme une chauve-souris et ferma les yeux. Elle s'endormit légèrement lorsqu'elle entendit un bruit sourd. Elle ouvrit les yeux instantanément, croisant le regard d'une bête. Elle sursauta et tomba. C'était la deuxième fois aujourd'hui qu'elle tombait d'aussi haut. Elle la regarda attentivement, avant de la voir disparaître en fumée, lui ouvrant sur un groupe d'arbre. Elle devait être au coeur de la forêt à cette heure. En se relevant, elle aperçu l'arbre. Mais elle recu un coup dans son dos qui l'a projeta sur le tronc noir voisin du gris. C'était surement un garde qui l'avait poussé si loin, pourtant, à cette distance, il fallait être fort et très discret pour ne pas que l'Élue entendre. Il semblait si vieux que son tronc s'était tout entortillé pour laisser place à une entrée très sombre et très mince. Eris se retourna et vit un arbre la prendre par le cou.

" Que faîtes-vous ici! "

- Laisser....moi....resp.....pi.....rer!

La créature déposa Eris sur le sol, mais il la tenait toujours fermement. Elle en avait mal au coeur de se faire balancer de haut en bas. Eris respira à grands coups.

" Qui êtes-vous, et comment avez-vous trouver ce lieu? "

- Je me suis égaré....

" mensonge! Qui vous a dit... "

- Je ne sais pas...Quelqu'un me l'a dit. Êtes-vous le gardien de ces lieux?

" Oui, je ne vous laisserez pas rentrez sans une bonne raison. "

Tout à coup, au même moment où l'arbre finissait sa phrase, une bestiole sorti du tronc gris avec une canne à la main. Il semblait vieux et courbé, mais il se dirigeait malgré tout assez vite vers les deux êtres. L'arbre se courba à sa vue, baissant la tête. Eris resta surprise et regarda l'animal dans les yeux.

- Alors c'est vous....Je vous attendais...Venez. dit-elle sur un ton rauque.

Eris resta sur ses gardes, mais suivit la bestiole qui lui montrait l'intérieur. Elle s'y glissa et tomba sur un sol plutôt moelleux et ensuite dur comme du roc. On avait droit à une vue faiblement éclairé par de petites chandelles accrochées par des chandeliers aux murs. Observatrice, elle s'arrêta lentement, voyant qu'elle ne pouvait plus avancer.

- Voici un endroit où vous trouvez des centaines de livres.

- J'avais vu, merci de l'information.

- Alors, lisez et vous trouverez ce que vous cherchez.

Eris se retourna pour parler, mais le scénario se répèta. La créature avait disparu, laissant Eris dans les livres, seule. Elle avanca donc avec son instinct et pris un livre à couverture cuivré. Avec un petit souffle, elle fit voler la poussière et le deposa sur la minuscule table qui reposait au centre de la pièce ronde. Elle détacha l'agraffe et ouvrit le livre avec attention. Les pages étaient jaunies par le temps, mais elles semblaient en place pour qu'elle puisse les toucher sans problème. Mais dès qu'elle toucha le livre, elle fut confrontée à une écriture ancienne, qu'elle ne connaissait pas...La seule et unique écriture des dieux, la seule qu'elle ne savait pas sur tout Ornelna, puisque les documents avaient supposément brûlés, faute des paysans innocents du temps. Elle comprennait plusieurs mots, d'autre non, mais l'important était qu'elle comprennait. Avec un doux mouvement, elle referma sa future lecture et se leva. Elle prit le bouquin sous son bras et se téléporta loin, vers le temple.

Dès qu'elle arriva devant les supposantes portes du temple, elle fut déçue de constater le désastre qui s'y était passé. Elle se trouvait non devant les portes, mais sur les portes brisées! Eris traversa les décombres sans prendre compte des squelettes et trouva enfin ce qu'elle cherchait...La tête de la statue du dieu des ténèbres. Elle s'assoya tranquillement sur le pied d'une colonne, qui n'avait pas résister à l'effondrement. Eris rouvrit le livre délicatement et observa la première page comme si c'était la toute première fois qu'elle l'a voyait. Seulement, lorsqu'elle toucha celle-ci, pour passer à la suivante, le livre sembla prendre vie. Une vive lumière tout droit sortie de nulle part éblouie Eris. Après quelques secondes d'attente, celle-ci s'éteignit et la démone put enlever ses bras de son visage pour découvrir un endroit étrange. Elle n'était plus dans la place de terre crasseuse et emplie d'insectes, mais plutôt dans un espace béant où tout était noir. Le livre avait disparu de ses mains comme par enchantement. Elle flottait dans les airs, sans même le vouloir. Comme si une force l'empêchait de toucher le sol... Dès qu'elle y réfléchit, elle baissa les yeux, en remarquant qu'il n'y avait rien sous ses pieds! Ses yeux se relevèrent sur un être gigantesque qu'elle ne connaissait pas de ce monde...Si on pouvait dire ça. Il ne ressemblait qu'à un squelette recouvert d'os jusqu'à former un vrai corps. Eris eut un mouvement de recule, en vain. Elle ne pouvait bouger dans un univers parallèle...Si c'était le cas.

- N'ayez crainte. Je ne suis pas dangereux.

- Qui êtes-vous? Où suis-je?

- Vous avez devant vous un être qui peut vous aidez. Mais je ne peux apparaître sur la terre ferme, c'est pourquoi je vous aie emmener ici. Vous êtes dans une autre dimension où je ne peux sortir. Ce monde parallèle n'a aucun nom pour les dieux...

- Vous voulez dire que vous êtes un dieu...mais le dieu de...

- Des os. J'ai senti votre détresse.

- Qui vous dit que j'ai besoin d'un dieu!

- Puisque ce n'est pas tout les jours que l'on veut réssuciter un mort qui a sacrifier sa vie pour vous sauver.

Eris resta muette à cette phrase. Elle voulait en entendre plus. S'avouer que celui qui se trouvait devant vous était un dieu est une chose, mais s'avouer qu'il a raison, s'en est une autre...

- Et qu'est-ce qui me dit que vous savez comment m'aidez?

(à éditer)