Ariane

Nom : E'Fern ("mort" en sindarin)

Prénom : Ariane

Âge : Dans sa première vie, 103 ans, dans sa deuxième vie, 523 ans (additionnez les deux et ça fait... 626 ans d'existence)

Race : Berg-elfen ou elfe des collines

Physique : Ses longs cheveux noir des ténèbres doux et ses yeux bleu marine restent toujours les mêmes. Ses yeux, pourtant, font office de charme éternel pourtant involontaire auprès de toutes les personnes qu'elle rencontre. Ils sont très profonds, et quelquesfois resurgissent des souvenirs de sa vie antérieure dans ses yeux, sans qu'elle le sache. La peau d'Ariane est très douce, charmeuse par sensibilité comme ses yeux.

Caractère : Ariane n'aime pas tellement les guerres et la violence. Mais lorsqu'il faut se battre pour une bonne raison, elle se bat. Son caractère est plutôt doux et calme. Elle aime la tranquilité. Lorsqu'elle le peut, quand elle perçoit un enfant battu, quelqu'un agressé, quelqu'un maltraité, elle fait son possible pour aider cette personne. Même si elle doit y passer sa vie.

Histoire : Ariane vit le jour dans une petite chaumière dans les bois. Ses parents étaient de clans différents, sa mère du côté du Bien et son père du côté du Mal. Il l'était officiellement, mais il avait abandonné son côté pour sa femme. Ariane vécut donc une enfance principalement près de sa mère, son père devant retourner maintes fois dans son Royaume pour ne pas installer des doutes sur lui, de ses absences constantes et quelquesfois son rebellion quand on lui demandait de tuer un ennemi du côté du Bien. La mère d'Ariane lui donna une enfance très heureuse, lui apprenant les côtés néfastes de la guerre et lui disant qu'il ne faudrait révéler à personne, jamais, de quel côté était son père. Ariane obéissait à sa mère soigneusement. Elle lui fit découvrir la nature, le monde environnant et les milles merveilles de la Création. Quand son père était là, il était aussi gentil que sa femme.
Hélas. Un jour, on demanda à beaucoup de personnes du côté du Bien à se joindre à l'armée pour une fabuleuse bataille contre le Mal. On fit pareil du côté du Mal. Ariane avait alors 103 ans. On ne connaissait pas son existence. Mais ses parents, eux, avaient été choisis comme beaucoup d'autres personnes pour participer à cette bataille. Ils acceptèrent à contre-coeur. Ainsi, le jour de la bataille arriva.
Quand les deux armées se lancèrent l'une sur l'autre, sa mère rencontra en plein milieu de la bataille son père. Ils devaient se tuer. C'était ce qu'on leur avait dit. Mais leur amour était si fort qu'ils détournèrent le regard chacun de leur côté de leur conjoint et tuèrent d'autres personnes.
Quand le combat fut enfin fini, son père avait été tué et sa mère était gravement blessée. Le sol jonchait de cadavres et de blessés. Ariane sortit des bois pour aller chercher ses parents. Elle découvrit sa mère très gravement blessée. Elle se pencha vers elle et essaya de la soulever. Non, elle était trop lourde. Son armure faisait trop de poids. Elle s'apprêta à l'enlever mais sa mère lui dit :

"Non, Ariane, cela ne servira à rien. Je vais bientôt rejoindre ton père."

"Maman, je ne veux pas te quitter. Laisse-moi faire."

"Non. Ariane, je t'en prie, va-t-en du champ de bataille et ne reviens plus sur ce lieu macabre. Je t'aime ma chérie, mais je ne veux pas qu'on te trouve et qu'on te tue à ton tour."

Sa mère lui caressa la joue, une larme d'eau douce sur sa joue. Ariane lui prit la main.

"Maman..."

"Pars maintenant, Ariane. Pars. Et n'oublie jamais la folie des guerres. Pars maintenant."

Ariane la regarda d'un air suppliant, empreint de larmes. Maudite guerre stupide ! Elle ne voulait pas quitter ses parents. Ses parents avec qui elle avait vécu une enfance tellement heureuse. Tellement joyeuse et constructive. Après un dernier soupir, elle regarda une dernière fois sa mère, puis se leva et partit. Sa mère mourut. Ariane ne regarda pas en arrière. Elle continua vers les bois. Elle entra puis disparut du champ de bataille. Plus de larmes. Juste une rage qui ne disparut jamais d'elle.
Elle rentra à la chaumière, s'assit sur son lit et regarda une petite table. Dessus, un bracelet. Ce bracelet, elle l'avait reçu à sa naissance. Sa mère l'avait porté avant sa naissance. Sa grand-mère la lui avait donné avant de mourir. C'était le seul souvenirs qu'elle avait d'elle. Ce bracelet avait traversé des générations. Il était lien entre la vie et la mort de beaucoup de personnes. Ariane avait enlevé ce bracelet avant de partir vers le champ, de peur de le perdre. Au moment où elle se leva pour le prendre, un bruit surgit de derrière la maison. Elle se retourna brusquement. Un bruit derrière elle. Elle se retourna encore une fois. Puis plus rien. Elle prit le bracelet et l'enfila.
Au moment où le bracelet fut bien attaché à sa main, un poignard valsa dans la pièce et s'abattit sur le dos d'Ariane, la faisant tomber à terre violemment. Plusieurs assassins sortirent de nulle part. Des assassins du Mal qui avaient découvert la trahison de son père avec une bague à son doigt où était gravé le nom de sa femme. Ariane résista de toute son énergie à la mort, essaya de se relever, mais un autre assassin lui mit sa dague sous la gorge et la trancha. Ariane mourut sur le coup. Les yeux clos. Les assassins vérifièrent qu'elle ne vivait plus, puis repartirent en laissant dans la chaumière le corps d'une belle jeune elfe, la gorge tranchée et un poignard dans le dos, mais tenant fermement dans sa main son bracelet...
Pourtant, un seul jeune assassin ne suivit pas ses collègues, séduit par la beauté de la jeune fille. Dès que ses compagnons furent partis, il rentra à nouveau dans la chaumière et se pencha vers le jeune fille morte, tenant toujours fermement son bracelet. Il ne savait pas quoi dire. Mais au fond de lui, il se demanda pourquoi avait-on tué cette jeune fille qui n'avait rien fait ?
Il s'approcha du bracelet, tendit le doigt pour le toucher mais mourut sur le coup.

Une année passa.

Au Royaume de Mentréebre, un petit bébé dans un berceau avait été déposé et abandonné devant le Château. Il pleurait. Mais il pleurait doucement. Il ne criait pas. Une gouvenrante du Château fit chercher le bébé et l'on la lui ramena. La femme continua à regarder le bébé, pour savoir si elle connaissait ce bébé. Mais non. Elle décida de l'adopter et de l'intégrer au sein de la famille royale. Puis elle remarqua un bracelet qui était attaché à son poignet. Un bracelet très simple, mais il était gravé dessus :"Ariane E'Fern". La reine fronça les sourcils, car "Fern" en sindarin, langue elfique, signifiait "Mort". Ce bébé était-il un acte de la mort, poursuivi par une malédiction ? Elle ne le sut jamais. Elle garda Ariane auprès d'elle et l'éleva comme les autres princesses du palais..

Son bracelet était l'unique lien de la vie à la mort. Il lui avait permis de franchir ces barrières de la mort et lui avait permis de trouver une seconde vie en recommençant tout à zéro. Ariane s'était réincarnée dans une petite fille, adoptée par la royauté du Mal.

Les années passèrent. Quand la princesse s'ennuyait, elle allait regarder au-dehors, se promenait un peu partout ou bien allait voir ses "soeurs" qui étaient elle, bien de sang royal. Elle était contre la guerre, ses parents adoptifs le savaient et n'arrivaient pas à la faire changer d'avis.
Dans sa vie antérieure, elle avait vu les conséquences de la guerre. C'était resté au fond d'elle-même même après sa mort. Si elle n'avait pas eu ces malheurs dans sa vie antérieure, elle serait sûrement déjà en train de se battre, en train de semer le chaos autour d'elle.
Mais elle n'était pas cette fille-là. Elle était du côté du Mal, mais sincèrement, elle n'était d'aucun côté en particulier lors d'une bataille.
Elle garda son bracelet précieusement. Si un jour on venait à le lui enlever elle ne vivrait plus jamais... son bracelet est l'unique moyen de la faire périr : donnez-lui un coup de poignard dans le coeur, dans la tête et où vous voulez, la blessure, qu'elle quelle soit, elle se réparera automatiquement. Elle remarqua pour la première fois l'importance de son bracelet un jour où un assassin du côté du Bien entra dans sa chambre et lui donna un coup de couteau en plein dans le coeur. Elle s'était affalée par terre, mais la blessure commença à se refermer. Le coeur se répara et redevint comme avant sous les yeux même de l'assassin. Il prit peur et s'enfuit, croyant avoir affaire à un esprit quelconque. Lorsque ses blessures se refermaient, Ariane avait remarqué son bracelet en train de dégager une sorte de fumée sentant l'encens, puis disparaître une fois les blessures refermées. Après avoir longtemps réfléchi dans sa chambre, elle prit son bracelet comme un porte-bonheur et décida de ne jamais l'enlever.
Mais si elle savait qu'il était plus qu'un porte-bonheur...



Bien/mal : Mal
Pouvoirs : Elle possède déjà le bracelet qu'on a conté dans son histoire, et pour rappeller ses pouvoirs, ce bracelet la protège de la mort, mais si on l'enlève, elle mourra petit à petit : d'abord par grande fatigue, ensuite évanouissement, ensuite coma, et ensuite la mort éternelle...
Ariane est nyctalope comme tous les elfes, et peut aussi envoûter et hypnotiser certaines personnes en chantant un chant elfique, tout simplement, déjà par sa voix mais aussi tout simplement par la mélodie et les paroles de cette musique elfique...
De plus, elle peut faire comme un caméléon pour passer inaperçue : toucher un arbre par exemple et devenir entièrement brune comme la tronc de l'arbre en y restant plaquée. Devenir verte comme les feuillages qu'elle rencontre. Mais bien sûr ceci n'est qu'une illusion d'optique...

Élément : Terre

Rôle dans l'histoire : Princesse du Mal
Signes particuliers : Aucun :p

valà ma présent' est finie (pas trop tôt d'ailleurs :p)
j'espère qu'il n'y a pas de problèmes